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8 febrero 2014 6 08 /02 /febrero /2014 05:55

 

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   Fue  Tortosa..... Coral... la real, la de verdad quiero decir.        

   El palacio Olivier de Boteller daba al río, al Ebro  Hoy es el tramo de la av. Felipe Pedrell (hijo ilustre de Tortosa, musicólogo, sin el cual se hubieran perdido las canciones populares de toda España y cuya casa se hundió poco ha -no era apta para parking-)entre el Mercado y el pont de l'Estat. 

    Fue hasta la Guerra...la nuestra, la Civil...  el Ateneo.

    Después, en mi infancia, era una fachada fantasmagórica  más, toda Tortosa lo era y diría que toda España....

    Un día de los años cincuenta/sesenta se les ocurrió a los del solemne y tétrico ayuntamiento de la época (aquellos cuarenta años) imitar a Barcelona y agrupar los restos monumentales de Tortosa en un "barrio gótico"; entended una especie de...

   ... y se fueron con la fachada del palacio que daba al Ebro (con caudal, sin pantanos ni trasvases) a la callejuela más estrecha que pudieron encontrar cerca del Palau para que ningún humano pudiera contemplar la monumental fachada que había osado resistir a las bombas de la división Cóndor.

 ateneuIMG_0040a.jpghostalescanear0009.jpg

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23 diciembre 2012 7 23 /12 /diciembre /2012 13:48

 

 

 Bueno pues aquí tenéis a una niña que todos los años recibía un correo de su padre asegurando que aquel año, sí, aquel año iba a vernos todos reunidos. Hay que decir que eso ocurría en los años cuarenta (del siglo pasado  como suele decirse) y que mi padre o estaba en la cárcel o en el exilio.

   En mi casa no se hacía ni mención de un belén y yo miraba extrañada a mi amiga Zoraida y a su hermana que venían a buscar musgo para el suyo, eran del otro planeta, el de los vencedores.

   Yo iba a un colegio de monjas teresianas, con Zoraida precisamente, y cuando estas me castigaban mi madre decía "no en fassis cas, son les que tenen a ton pare en presó" Siempre he pensado que los que creen en otra vida tienen suerte porque al menos hacen las cosas que se deben hacer esperando una recompensa, nosotros tenemos, teníamos que hacer el bien por el bien. Y sin embargo por lo general ni eso hacen.

   Me acuerdo sobre todo de la verdadera alegría que reinaba en  la comida de Navidad : la mesa en la terraza, las últimas rosas en el jardín, al sol, todos reunidos (los que estábamos abuela, mamá hermano tíos y tías más tarde primos...  ) 2001_0074.jpgy una buena comida. Mi tío Pepito el médico se encargaba de nuestras comidas de fiesta. Teníamos de todo :canalones, pollo, de cría se diría hoy, y champaña que hoy se dice cava.   

   Yo tenía, tengo, la fama de llorar cada vez que bebo  Codorniù, será que ya sabía en aquella época que no era champagne verdadero, o a lo mejor Freud lo explicaría a su manera.

Para Reyes me hacían un vestido nuevo para la vieja muñeca y..... así seguíamos.

 

 

NOËL



   Eh bien,  voici une petite fille qui tous les ans recevait une lettre de son père lui jurant que cette année, oui, cette année allait nous  voir tous réunis. Il faut vous dire que c'était les années quarante (du siècle dernier comme on dit) et que mon père ou était en prison ou en exil.

   Chez nous on ne mentionait même pas la crêche et j'étais étonnée lorsque mon amie Zoraida et sa soeur venaient chercher de la mousse pour la leur, elles étaient de l'autre planète, celle des vainqueurs.

   J'allais à un collège de bonnes soeur,s avec Zoraida précisément, et  lorsque la Madre Luisa me punissait pour ne pas avoir assister à la messe par exemple, ma mère disait "ne fais pas attention, ce sont eux qui ont mis ton père en prison" J'ai toujours pensé que ceux qui croient en une autre vie ont de la chance parce que ils font les choses que l'on doit faire en espérant une récompense. Nous nous devons  faire le Bien pour le Bien. Et cependant  ce sont eux qui ne le font pas!

   Je me rappelle surtout de la vraie joie du repas de Noël : la table sur la terrasse, les dernières roses dans le jardin, au soleil tous réunis (ceux qui y étions grand'mère, maman, frère, oncles et tantes plus tard les cousins)et un bon repas. Mon oncle Pepito, médecin, se chargeait de nos repas de fêtes.Nous avions de tout: cannnelonis, poulet, fermier dirait-on aujourd'hui , et le champaña que on appelle cava aujourd'hui.

Moi j'avais, j'ai, la réputation de pleurer à chaque fois que je bois du Codorniù. Peut être que je savais dejà à cette époque que ce n'était pas du vrai champagne. ou peut être que Freud l'expliquerait à sa manière.

Pour les Rois Mages on rhabillait à neuf la vieille poupée, et ... ainsi de suite.

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29 agosto 2012 3 29 /08 /agosto /2012 09:50

 

 

 

Au fond d'un tiroir j'ai trouvé cette "Lettre de l'indicible" qui doit avoir plus de vingt ans:

   Comment te le dire,je viens de te quitter, j'étais venueavec une idée très precise de tout ce que j'avais à dire, de tous les mots que j'allais prononcer. Je les avais  examinés, tortillés en tous les sens maintes et maintes fois. Et puis devant toi, j'ai été une fois de plus envahie par l'inanité de tout effort. A qoi aurait-il servi que je te dise ce pourquoi j'étais venue?

   Comment te dire que tu es un mort vivant, que en coupant tout lien avec la réalité on s'enterre, qu'il est inutile que les autres te reconnaissent comme le seul sage, le seul maître?

   Comment te dire que l'éloignementpendant la plus grande partie de l'année, la brieveté de mes sejours ont fait que j'ai supporté pendant longtemps l'espèce de pitié mêlée d'attente que tu m'inspirais mais que au fur et à mesure des années l'attente d'abord, la pitié ensuite ont disparu, à l'heure actuelle il ne m'en reste plus rien, si l'espèce d'hésitation tout à l'heure. Ce n'est pas par pitié que je me suis tue mais à cause de l'intime conviction que cela ne servirait à rien, à rien de rien...

   Tu m'as une fois de plus fait l'effet d'un boulet de canon lancé dans une folle trajectoire tracé hors de toute loi. Le réel n'exerce plus sa force de gravité sur toi.

   Ah quoi bon te dire pour quoi depuis longtemps je ne veux plus faire l'amour avec toi! Comment au milieu de tes obsessions pourrais-tu concevoir que tu n'as fait tout au long de cette longue relation que dégrader l'amour?. Comment te dire que tu as fait de chaque rencontre, soi-disant au service de mon plaisir, une longue et opiniâtre scéancede gymnastique dépourvue de poésie et de charme, un corps à corps limpide avec la Mort, jamais de vie, jamais de complicité, jamais de tendresse. Toujours de l'intellect, une obsessionnelle quête d'un impossible plaisir, une négation obsessionnelle de mon existence, j'étais ce que tu avais décidé que j'étais, je n'étais jamais ce que j'étais.

   Comment te dire que ce ne sont pas les autres qui t'y poussent mais toi seul qui te jettes éperdument dans la folie? et à quoi servirait-il que te le dire?

   À chaque fois que j'ai appris un suicide j'ai été incapable de ressentir des regrets, la seule idée qui me viendrait à l'esprit et que je tais par sens des convenances c'est: il est là où il voulait l'imbécile!

    Peut être que c'est la vague impression du dejà accompli qui m'a fait me taire tout à l'heure. Il reste si peu de choses debout de ton château branlant! Et puis comment être sûre que tun'es qu'un poids pour tout le monde et que tu risques uniquement d'être regretté par ta belle mêre et dans un pur sentiment de charité chrétienne?

  Comment te dire que si tu avais tant envie de te tuer tu l'aurais dejà fait 

et que à ce moment là j'aurais eu une pensée plus émue pour toi car ta tombe respirerait moins la mort que toi tout à l'heure avec ton teint verdâtre, tes dents en moins, ton apparence négligée, tes épaules affaissées, ton ton geignard et ta folle diatribe: "si le Peuple ne nous suit pas tant pis pour lui"

   Tant pis pour lui ou pour toi?

 

 

 

 

Peor para el Pueblo

 

En el fondo de un cajón encontré esta "Carta de lo indecible" que tendrá más de veinte años

" ¿Cómo decírtelo?  Acabo de dejarte, vine con una idea muy precisa de todo lo que tenía que decirte, de las palabras que iba a pronunciar. Las había examinado una y otra vez, torcido y retorcido en todos los sentidos. Y luego ante tí, me invadió de nuevo la inanidad del esfuerzo. ¿para que hubiera servido decirte el por qué había venido?

   ¿Cómo decirte que eres un muerto en vida? ¿qué al cortar toda relación con la realidad uno se entierra en vida? ¿que es inútil esperar que los demás te reconozcan como el único sabio, como el Maestro?

    Cómo decirte que el alejamiento durante la mayor parte del año, lo breve de mis estancias hicieron que soportase durante mucho tiempo esa especie de lástima que me inspirabas, mezclada con cierta esperanza , pero al paso de los años la esperanza primero y la lástima luego desaparecieron, en este momento no queda nada, sí, la especie de vacilación de hace un rato.. No es por piedad que me he callado sino por la intima convicción de que no serviría para nada... nada de nada.

   Me hiciste, una vez más, el efecto de una bala de cañón lanzada a toda velocidad en una  loca trayectoria. Lo real no ejerce su fuerza de gravedad sobre tí.

   ¿Para qué decirte porque desde hace años no quiero acostarme contigo? Cómo en medio de tus obsesiones podrías comprender que que a lo largo de esta relación no hiciste más que degradar el amor. Cómo decirte que cada encuentro pretendiendo estar al servicio de mi gozo, era una larga y dura sesión de gimnasia, desprovista de poesía  y de encanto; un puro cuerpo a cuerpo  con la muerte, sin vida, sin complicidad, sin ternura. Pleno de intelecto, una obsesional búsqueda de imposible placer, negación de mi existencia: yo era lo que tú habías decidido que yo era, nunca era yo lo que yo era.

   Cómo decirte que no  son los demás que te arrastran a  la locura sino tú solo que te arrojas perdidamente a ella, y ¿para qué serviría decírtelo?

   Cada vez que sé de un suicidio soy incapaz de sentir, la única expresión que se me ocurre y que me callo por decoro  es ¡ya está en donde deseaba, el imbécil! 

   A  lo mejor  lo que me hizo callar antes es la impresión de lo ya acaecido. ¡Queda de pie tan  poco de tu bamboleante edificio! Y ¿cómo estar segura que no eres más que un peso muerto para todos y que la única que lo sentirá es tu suegra y eso por caridad cristiana ?

   Cómo decirte que si tantas ganas tuvieras de matarte, ya lo habrías hecho y quizás entonces tendría un pensamiento emocionado por ti, pues tu tumba respiraría menos la muerte que tu persona hace un momento, con tu tez verdinosa, tu apariencia descuidada, tus dientes, tus hombros decaídos , tu gimoteo y tu loca diatriba:

   "si el Pueblo no nos sigue peor para él"

   ¿Para él o para ti?

 

 

 

 

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16 julio 2012 1 16 /07 /julio /2012 13:21

 

 

Vacances au Grand Bornand (Haute Savoie)

 

    Quand je dis que je passe l'été  en Espagne, enfin à Tortosa (Catalogne), tout le monde me dit que j'ai de magnifiques vacances. Tout le monde sauf moi ! Pour moi c'est un retour au pays, au bout de terre qui m'a vu naître et grandir, je retrouve mes amis, je renoue des liens précieux..... mais...ce ne sont pas des vacances!

    

   Cette année, oui,  je peux dire que j'ai eu des vacances !

   Je suis arrivée à Tortosa, comme d'habitude, à la veille de  la St Jean. C'est la grande fête de l'été, fête du feu et du soleil. Depuis le decès de mon ami Selu, qui nous réunissait tous, ce n'est plus pareil mais ne pas arriver avant le 24 juin me semblerait trahir.  La grande nouveauté 2012 c'était qu'on ne disait plus "la verbena" mais la "revetlla" comme les catalans de l'Ampurdan, sinon comme d'habitude.... feux, pétards, bal et escargots!  oui, c'est le plat typique de ce jour-là! avec la Coca de St Joan, brioche décorée de fruits confits et pinyons, souvent fourrée de massepain.

   Mais après la St Jean cette année .... moi je suis partie en vacances

- où?

- en France.

- !!!!

-Dans les Alpes

Mes amis Cathérine  et Georges P1030487 m'avaient invitée d'abord a une chaleureuse fête  de celebrations 41027-royal wedding mariage de kate et william et d'anniversaires et ensuite ils m'ont amenée dans les alpages, au Grand Bornand. Passer de la chaleur espagnole (ce n'est pas l'Andalousie, d'accord, mais il faisait 36º)  à la fraîcheur de tout ce vert  est  d'un paisible depaysement, tout à fait exotique.

C'est maintenant un centre  de ski et de randonnées dans la chaîne des Arabis, P1030511 cela  reste cependant un village savoyard traditionnel avec plus de cinquante fermes et les alpages débordent de vaches roussesP1030501 croquant des fleurs. P1030496

 C'est dans cette vallée qu'au XVIIIs. est né le reblochon,  le Grand Bornand en produit encore 1 300 tonnes par an 260px-Reblochon_AOC.jpg il faut 4 litres de lait pour un reblochon de 500gr alors faites le calcul. 

   Les fermes et les chalets utilisent le matériel de construction qui abonde dans la region: le bois il est chaud à l'oeil et ennemi de l'humidité, idéal!

P1030505 Le toit aussi est en bois, des tuiles en bois appelées Tavaillons auxquelles  les savoyards retournent 4 fois au fur et à mesure de l'usure. Même la cheminée est revêtue de bois(un peu de travers la photo, excuse-moi) 

 Voilà mes souvenirs de vacances et si vous ne pensez pas qu'elles sont exotiques c'est que vous ne connaissez pas les terres rouges de par chez moi.

PS<https://maps.google.es/maps?hl=fr&q=le+grand+bornand&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x478bf13762a7d201:0xd5f9>

 

http://www.zapiks.fr/week-end-snowparkgb-2012-le-.html video

http://www.dailymotion.com/video/x84dx7_le-grand-bornand-visite-de-la-stati_travel 

 

 

 

Vacaciones en los Alpes

 

 

  Cuando digo que paso el verano en España, enfin en Tortosa (Cataluña)  todos piensa que paso vacaciones magníficas. Todos ¡salvo una servidora! Para mí es una vuelta al país, el terruño que me ha visto nacer y crecer, vuelvo a encontrar a mis amigos y reanudo lazos preciosos... pero... ¡ no son vacaciones!

   Este año si que puedo decir que he tenido vacaciones. Llegué a Tortosa como suelo llegar en vísperas de San Juan. Es la fiesta del verano de los fuegos  y del sol. Desde la muerte de mi amigo Selu (nos reunía a todos) no es igual pero no venir antes del 24 de Juniome parecéría traición. La única novedad del 2012 es que los tortosinos dicen "revetlla" en catalán del Ampurdán en lugar de verbena, lo demás como de costumbre:  hogueras, petardos, baile y ¡caracoles! sí caracoles es con la Coca de San Joan, el plato típico.

   Pero después de San Juan... yo me fui de vacaciones.

- ¿dónde?

- ¡ a Francia !

- !!!!!!!!!!!!!!

- A los Alpes

   Mis amigos Cathérine y Georges P1030487 me invitaron a una fiesta llena de entusiasmo y cariño, celebración de aniversarios diversos y lluego me llevaron a los "alpages" (pastos de altura para el verano) en el Grand Bornand. 

   Pasar del calor español (no es Andalucía pero hacía 36º) al verde fresco de los prados es un cambio de ambiente apacible y si bien se mira exótico.

   Le Grand Bornand es ahora una estación de esquí y de senderismoen la sierra de los Arabis pero sigue siendo un pueblo tradicional  con más de cincuenta alquerías cuyos prados rebosan de vacas rubias mordisqueando  P1030502 flores.

 Fue en ese valle que hacia el siglo XVIII nació el reblochon delicioso queso (os lo recomiendo si no lo conocéis) Le Grnad Bornand produce hoy 1300 toneladasal año. Senec esitan 4 litros de leche para un queso de 500grs, ya podéis hacer la cuenta.

   Las alquerías y los chalets utilizan el material de construcción más abundante en la región: la madera. Es enemigo de la humedad y da calor al alma ¡Ideal!

     Y el techo es también de madera, tejas de madera llamadas Tavaillons, que los savoyardos utilizan cuatro veces dándoles la vuelta a medida del del desgaste. Hasta la chimenea está revestida de madera. 

P1030497.JPG

Aquí tenéis mis recuerdos de vacaciones y si no pensáis que son exoticas es porque no conocéis las tierras ocres de mi tierra.

 

 

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2 abril 2012 1 02 /04 /abril /2012 17:26

   2 de Abril de 2012

P1000203.JPG

 

   Ya está, se me terminó un nuevo ciclo, bueno esta tarde a las 20h, me quedan unas tres horitas, pero entonces  empezará  a terminarse una decena más. un número impresionante que me parece mentira.

  ¿Con qué pasé el tiempo? Apenas si me acuerdo. No por Aizheimer,  pero la vida está hecha de tantas nimiedades, y tantas cosas parecen nimias al cabo de los años. En realidad ni eso parecen se olvidan eso es todo.

   Tengo una amiga que dice ya no tener nada que aprender ¡un horror! a mí sólo me interesa lo que me queda por aprender, por hacer, por ver....

   Me apasionan  el presente y el futuro, el pasado, una vez acontecido, atrás se queda ¿qué pasará mañana? en el mejor de los casos ¿qué pasará hoy? es lo que me interesa..

   Y tengo miedo porque mi historia personal ya cuenta poco pero la colectiva está llena de peligros.  Ya sé se las arreglarán muy bien sin mí, pero...si supieran... no saben lo que está escondido y amenaza.

   Total quisiera servir para algo.



2 avril 2012

P1030401.JPG


   Voilà, un nouvelle année se termine, enfin ce soir à 20h il me reste 3 petites heures, mais là c'est terrible, une dizaine s'acheminera sur sa fin.. Un numéro impressionant qui me semble invraisemblable.

    A quoi j'ai passé mon temps? C'est à peine si je me le rappelle. Ce n'est pas l' Alsheimer, mais la vie est faite de tant de futilités, et tnt dechoses, d'évènemnts semblent futiles au bout des années. En realitéil ne semblent même pas futiles, on les oublie, un point c'est tout.

   J'ai une amie qui dit n'avoir plus rien à apprendre, l'horreur! moi je ne trouve intéressant que ce que j'ai à apprendre, à faire, à voir.... 

   Le présent et le futur me passionnent, le passé, une fois arrivé, est derrière, ¿qu'arrivera-t-il demain?  dans le meilleur des cas : qu'arrivera-t-il aujourd'hui? voilà ce qui pique ma curiosité.

   Et j'ai peur car mon histoire personnelle n'as grande importance mais la collective est pleine de dangers.Je sais on se débrouillera très bien sans moi, mais ... s'ils savaient....ils ne savent pas ce qui se cache et menace.... 

   Enfin je voudrais encore servir à quelque chose.

 .

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26 julio 2011 2 26 /07 /julio /2011 00:00

 

 

 Le pigeon. El palomo El colom.

 

 

 

 Ya sabéis que estoy en Tortosa desde la víspera de San Juan y acogida por todo un parque zoologico. En mi ausencia mi primo Toni y Joaquin han adoptado un palomo con el ala rota, además de todos los gatos de la vecindad y Nera la perra que adopté yo. Los gatos huyen cuando me ven, la perra salta de alegría y con el palomo amadeu-1-.JPGno nos toca más remedio que acostumbrarnos a convivir, bueno a mí porque él se comporta como si estuviera en su casa,  mirad la cara de furia que pone cuando mi flash le despierta

  amadeudespierto.JPG Le llamamos AMADEU porque con el ala rota, nos recuerda el chiste  del Eugenio:

  
 
El chiste del [kulóm] (el colom, en català):

Resulta que era un tío que iba todos los días a la plaza Catalunya a tomar el sol sentado en un banco. En eso que cierto día se le acerca un colom (palomo) y le dice:
-¡Hola, macu!

El tío empieza a mirar a todos lados, no ve a nadie, y en eso que el pájaro salta encima del banco, se pone a su lado y le vuelve a decir:
-¡Hola, macu!
 
El tío se lo queda mirando fijamente y le dice:
-¿Me hablas tú?
-Claro que hablo! ¿No hablas tú también?
-¿Y cómo te llamas?
-Amadeu, ¿y tú?
-Yo, Sirili.

Total, empiezan a hablar, y se hacen amigos. Al  dia siguiente, el tío otra vez charla con el pájaro; y todos los días igual.

En eso que llega un día y el tío piensa: se lo tendría que decir a mi mujer. Llega a casa y dice:
- Mira, Trini, me gustaría que el domingo viniera un amigo mío a comer a casa.
-¿De quién se trata?
-Es un pájaro que he conocido en la Plaza Catalunya.
-¿Que dices, Sirili? ¿Tú estás loco?

En eso que la madre les dice a los hijos:  
-Hijos míos, vuestro padre está loco.

Los niños se quedan llorando en un rincón del comedor abrazados.
-¡El papá está loco!¡El papá está loco!

Total, que al día siguiente vuelve a la plaza Catalunya y dice: 
-Mira, Amadeu, el domingo te espero a comer en casa.
-¡Vale tío!¿A que hora quieres que venga?
-Pues a eso de las dos y media.
-Ya vendré, nen.

Llega el domingo, la mesa está puesta, con el cubierto preparado para el colom. En eso que tocan las dos y media y el colom no llega. La mujer le dice al marido:
-¡Pero qué coño va a venir un colom a comer a casa, Sirili!
-¡Vendrá, ya verás como vendrá.

Las tres menos cuarto y el pichón sin llegar. Los niños llorando en un rincón del comedor: 
-¡El papá está loco!¡El papá está loco! 

Llegan las tres y el pájaro que no aparece. La Trini le dice al Sirili:
-Sirili, trabajas mucho. Háztelo mirar.
-¡Calla. Ya verás como vendrá. Además, es un colom de palabra.

En eso que a las tres y cuerto llaman a la puerta. El Sirili, abre, y efectivamente allí estaba el colom con La Vanguardia debajo de un ala, y le dice:
-Amadeu, Amadeu, has tardado mucho. Creía que no vendrías. ¿Porqué has tardado tanto?
-Bueno, hacía tan buen día que he venido caminando chinu-chano, ¿vale? 



Dejo un enlace con 25 chistes del Eugenio, en formato MP3, listos para escuchar. A disfrutar!  

 

 

 

AmadeuP1030073el de mi primo tampoco vuela y el ala izquierda cae sin o por el peso del diario.

 

 

 

LE PIGEON

 

 

 

 

 

 

- Vous savez que je suis  à Tortosa depuis la veille de la St Jean et bien accueillie par tout un Zoo. En mon absence mon cousin Toni aadopté un pigeon avec l'aile cassée, en plus des chats de Toni enfin de tout le voisinage et Nera la chienne que j'avais adoptée moiP1030107.JPG. Les chats fuient en me voyant, ils volaient la nourriture dans mon assiette et se rappellent qu'il ne fait pas bon me contrarier, la chienne saute de joie,   elle m'avait adoptée aussi, quant au pigeon on essaie de coexister on, en fait moi, on n'a pas d'autre solution, car lui se comporte comme s'il était chez lu i, regardez plus haut la tête qu'il fait quand mon flash le réveille.

On l'appelle AMADEU car avec son aile cassée, il  nous rappelle une blague de l'Eugenio "El colom",  je vais essayer de vous la traduire:

 

 

 Il était une fois un type qui allait tous les jours faire un tour place de Catalunya s'asseoir sur un banc au soleil. Et sur ce voilà qu'un jour un colom (pigeon) s'approche de lui et lui dit:

   -bonjour mon vieux

Le type regarde de tous côtés, il ne voit personneet sur ce l'oiseau saute sur le banc se met tout contre lui et lui redit:

    -bonjour mon vieux

Le type le regarde fixement et lui dit:

     -est-que tu me parles?

     -bien sûr que je parle! Tu ne parles pas toi?

     -et comment tu t'appelles?

     -Amadeu, et toi?

     -moi Sirili

Enfin ils commencent à bavarder et deviennent amis. Le jour suivant le type parle avec l'oiseau à nouveau et ainsi de suite tous les jours. Et arrive le jour où le type pense qu'il devrait le dire à sa femme. Il arrive chez lui et dit:

     -Trini j'aimerais que dimanche prochain un de mes amis vienne déjeuner

     - de qui s'agit-il.

     - c'est un oiseau que j'ai connu placede Catalunya.

     -que dis-tu Sirili? es-tu fou?

Et la mère de dire à ses enfants:

      - Mes enfants votre père est fou

Les enfants se mettent à pleurer serrés l'un contre l'autre, dans un coin de la salle à manger:

      -Papa est fou! papa est fou.

Le jour suivant place de Catalunya Sirili dit:

       -Amadeu, dimanche je t'attends pour manger à la maison

       - parfait, mec, à quelle heure veux-tu?

       -eh bien vers deux heures et demie

       - je n'y manquerais pas mon gars.

Le dimanche arrive, le couvert  est mis et même celui du pigeon. Deux heures et demie et pas de pigeon. La femme dit à son mari:

       -au nom de quoi veux-tu qu'un pigeon vienne manger à la maison, Sirili!

       -il viendra, je t'assure, il viendra.

Trois heures moins le quart et pas de trace du pigeon.Les enfants pleurant dans leur coin.

       -Papa est fou! Papa est fou!

Trois heures sonnent pas d'oiseau, et la Trini dit au Sirili:

        -Sirili tu travailles trop. Tu dois te faire examiner.

        - Tais-toi! Tu vas voir qu'il arrive. C'est un pigeon de parole.

Sur ce à trois heures et quart on sonne à la porte. Sirili ouvre et en effet le pigeon est là La Vanguardia sous une aileet il lui dit:

           -Amadeu , Amadeu, tu en as mis du temps. Je pensais que tu ne viendrais pas. Pour quoi ce retard?

           -Eh bien il faisait si beau que je suis venu pas à pas ça va?

Celui de mon cousin ne vole pas et son aile gauche retombe deformée par le journal

   




 

 

 

 

 
  




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5 julio 2011 2 05 /07 /julio /2011 17:36

 

 

Yo y mi jardin

 

   Cuando era joven, hace un incalculable número de años, mi madre no me dejaba tocar las flores, sus flores, las adoraba y yo se las marchitaba, decía. Es verdad que no sabía de que manera…pensaba como ella que no estaba en mis posibilidades. Así que, me extrañó mucho cuando mi amiga Ana que trabajaba en el INRA me dijo : “tú que tienes manos verdes” estaba tan asombrada ¡Yo! ¡Manos verdes! Contesté “mi madre…” y Ana espetó: porque era su territorio, lo quería para ella, guardárselo”

   Mamá soñaba con nuestra España, seguramente más que yo… aunque… Volvería allá y tendría su jardín, dicho y hecho. Papá tenía una pensión de guerra cuando murió, a los 49 años, a mi mamá le quedó pensión de viuda de guerra, la ahorró y construyó su casa y su jardín, sobre todo el jardín,y un día estaba regándolo… se cayó, se hizo una doble fractura de cráneo (le rocher hueso) y también murió.

   Desde entonces cuido el jardín, su jardín, con mis manos que dicen verdes. No soportaría verlo abandonado, en mal estado. para mí el jardín es ella, mi mamá Cinta Fornós Tomás.

  Murió en Abril 1972, el año próximo cuarenta años, y de las plantas que ella plantó quedan pocas, los vegetales también crecen, envejecen y mueren, destino común, quedan la bignonia de la terraza, el hibiscos y la lila detrás de la casa, muerto el chopo, muertos los rosales, P1030052.JPGmuertas las pitas, florecen al cabo de treinta años y el esfuerzo las mata, tuvieron numerosos retoños pero un día aciago mi hermano les echó un líquido (petróleo o algo así) y se las cargó. Quedan las diversas palmeras,palmitos.jpg el espliego y las yucas aunque no se cuanto durarán mi primo Toni las odia y cuando se pica las corta sin miramiento. Tanto como se preocupa (con exceso) de los animales errantes, la última una paloma con el ala rota, además de todos los gatos del vecindario, y tan poco de las plantas, Toni que tanto se parece a mi mamá es incapaz de decirme si la mimosa está florida cuando llamó desde París.

  Mi madre añoraba Tortosa y su cielo mediterráneo pero plantó flores de clima atlántico y tierra de brezal, una rocalla pura pendiente, escaleras rústicas, azaleas, muguete, lila de las Indias, tamarindos que no resistieron a la tierra calcárea y al calor.

   Así pues el jardín de ahora con sus márgenes, margen-e-iris.jpgsu romero, su salvia, sus lantanas, acantos, el naranjo y hasta un pequeño olivo, sus iris, agapantos,P1030054.JPG lirios del desierto, su jazmin, su ginesta y sus adelfas se parece muy poco al de 1972. Dice mi hermano, no a propósito del jardín pero… que al verme Mamá se volvería o revolvería a/en su tumba. No lo creo así, yo, me conocía me quería y yo la quería.

 

 

Moi et mon jardin 

 

 

    Quand j'étais jeune, il y a un nombre incalculable d'années, ma mère ne me laissait pas toucher ses fleurs, elles les adorait  et moi, je les fanais disait-elle, Il est vrai que je n'avais pas la  manière, je pensais, comme elle,  que ce n'était pas dans mes cordes, aussi j'ai été très étonnée le jour où mon amie Anne, qui travaillait à l'Agro,  l’INRA oui, me dit “toi qui as la main verte” je n'en revenais pas! La main verte! Moi! Je racontais : “ma mère....” et Anne de conclure “parce que c’était son domaine et  qu'elle voulait se le garder pour  elle

    Maman rêvait de notre Espagne natale, certainement plus que moi, quoique..., elle y reviendrait et elle aurait son jardin, ce qui fut dit fut fait, Papa avait une pension d'Ancien Combattant et donc quand il  mourut à 49ans, elle eut la pension de veuve d'Ancien Combattant, qu'elle épargna et bâtit  la  maison et le jardin, surtout le jardin ! et un jour qu'elle l'arrosait … elle y fit une chute, eut une double fracture du rocher et en mourut.

    Depuis je soigne le jardin, son jardin, maintenant avec ma main soi-disant verte. Je ne supporterais pas de le voir à l'abandon, pour moi ce jardin c'est elle, ma maman Cinta Fornós Tomás.

    Elle est morte en avril 1972, quarante ans l'année prochaine, et des plantes qu'elle avait plantées beaucoup sont mortes, les vegetaux ça grandit, ça vieillit et ça meurt, destin commun.  Il reste la bignogne de la terrasse, derrière la maison l'hibiscus et le lilas, les agaves ont  fleuri, ça met trente ans à fleurir et la plante en meurt, elles ont eu de nombreux rejetons mais un jour mon frère les a arrosées d'un liquide (pétrole ou ..) qui les a brûlées, il reste les palmiers, les lavandes et les yuccaspalmitos-y-yucas.jpg bien que mon cousin Toni les déteste et les coupe sans aucune précaution, autant il prend soin avec excès des animaux errants autant il néglige les plantes, lui qui lui ressemble tant  physiquement , est incapable de savoir si le mimosa a fleuri quand je l’appelle de Paris.

   Ma mère se languissait de Tortosa et de son ciel mediterrannéen, mais avait fait une rocaille, toute en pente,  à escalier en pierres rustiques, et avait planté des fleurs de climat atlántique et terre de bruyère: muguet, azalées, begonias,  lilas d’Inde, tamaris et même du gazon qu’elle appelait la “pelousse”,  qui n'ont pas toujours pu résister au calcaire et à la chaleur.

   Donc le jardín de maintenant avec ses murets, son romarin, sa sauge, ses lantanas, ses acanthes, son oranger et même son petit olivier, ses iris, agapantes, lys du désert, son jasmin et genêt et lauriers rosesP1030066.JPG ressemble peu à celui de 1972. Mon frère dit qu’en me voyant elle se retournerait dans sa tombe ou s’en retournerait? Moi je ne crois pas, elle me connaissait, m’aimait  et je l’aimais.

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28 febrero 2011 1 28 /02 /febrero /2011 15:34

mapaP1020808.JPG La Fatarella es un pueblo de la Terra Alta (comarca catalana con capital Gandesa) tierras de muy buen vino, hoy reconocido,  al límite de  Aragón, en la provincia de Tarragona.

  Escenario de la Batalla del Ebro, ruinasIMG_1791.JPGesta parte de la comarca con su capital Gandesa en el centro y a pocos kms más allá de ésta el alto del Moro desde donde Franco dirigía a los "nacionales" perspective-GandesaP1020782.JPGque los nuestros llamaban moros, Corbella resultó completamente destruída y a La Fatarella no le faltó mucho. Estos no se olvidaron nunca del pasado y desde antes del 20N empezaron a dedicarse a lo que ahora se llama Memoria Histórica,  Corbella reedificó su pueblo en el llano  al pie de la colina donde estaba el que destruyeron, recibiendo delegaciones de los brigadistas, y  en La Fatarella dedicaron un museo a la Batalla del Ebro y conservaron trincheras cuya foto aquí no puedo escanear, como no pudimos visitar el Museo porque esaba cerrado, volveremos....

 callejon2.JPGcallejon1P1020815.JPGOlFarco-completo.JPGEl pueblo y sus gentes se lo merecen 

 

?vellametllerP1020796.JPG

¿quiénes íbamos? Olivier y su esposa Pascale, mis ahijados republicanos en nombre del padre de Olivier: Juanito Pla, EPD, de la Quinta del Biberón exiliado en Francia y casado allá su hijo se llama Olivier por su añoranza de los árboles de su juventud o infancia, vete a saber, mi amiga Cathérine devota de lo español de verdad y yo hija de republicano, Juan Cugat, pero todos cadacualP1020811.JPG íbamos en nombre de Noemi Cugat que vive en Argentina y que es nieta de un Cugat de La Fatarella exiliado allá y fundador de toda la familia de Cugat de Argentina.

 parece un tango o un cuento pero -que-frioIMG_1786.JPGahí nos tenéis.

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31 octubre 2010 7 31 /10 /octubre /2010 07:48

 

 

 

 Un amigo, de esos que son familia querida,   bueno estimada como se dice en catalán, Fernando A. me ha mandado esta semana un precioso regalo.

 Ya sé que no estáis pensando en joyas y tenéis razón, no son ni oro ni diamantes, simplemente fotos, humildes reproducciones de las páginas de una guía de Tortosa Afficher guía de Tortosa IMGque data de 1928.

 -¿Por qué es precioso este regalo?

Cuando cuentas una historia , verídica,  estás segura de lo que has vivido, nunca estás segura de lo que te han contado y que ocurría en unos tiempos que nada tenían que ver con los vividos, actuales o pasados.

¿Cómo era la Tortosa de antes de la Guerra inCivil? ¿de la batalla del Ebro? Yo conocí l'hostal de los Cugat, en ruinas, mi abuelo se apodaba L'Hostaler,  lo conocí y os lo he contado:

Après la Guerre Civile(1). L'Hostal des Cugat

Moïse et la Guerre Civile (2)

....

et ¡Ay Carmela! Guerre Civile (5)

olía a un pasado acomodado pero ¿cómo era? Mi imaginación exuberante funcionaba a partir de unas paredes de piedra canto.jpg

Estos relatos de transmisión oral, ahora se apoyan en unas páginas de esa guía de 1928Afficher CugatAfficherCugat

Con un error en el apellido en una de ellas pero con la perspectiva hacia el mercado, el hostal estaba a dos pasos del palacio Oliver de Boteller en aquella época  Ateneo justo antes del Mercat y al-costat-del-RoserP1010808.jpgque el franquismo tardío tuvo la genial idea de poner en una calle oscura  de lo que llaman el casco antiguo.

 ¡El mundo al revés! se empeñan en dar una perspectiva a la fachada de la catedral que nunca la ha tenido derribando casas que ya estaban en las primeras vistas de Tortosa, el grabado de la guerra de 1640 renuevan lo que felizmente destinaron a Casa de la Cultura, y se olvidan que no estaba allí y que su fachada fortificada daba al río y podía admirarse de la otra orilla.

 Jovencitas que creéis que Tortosa siempre ha sido así con su monumentito en el río tenéis que saber que la destinaron a eso estuvo dotada de funcionarios pero cerrada hasta que llegó la democracia.  

 

 Fernando aquí queda mi agradecimiento y mi afecto.

 

 

COMPLÉMENTAIRES (6)

 

 

 

  Un ami, de ceux qui sont ma famille, famille aimée ou plutôt estimada comme on dit en catalan, mon ami Fernando A.,  m'a envoyé cette semaine un cadeau précieux .

  Je sais bien que vous ne pensez pas à des bijoux et vous avez raison, ce ne sont ni or ni diamants, ce sont simplement des photos, des reproductions modestes des pages d'un guide de Tortosa qui date de l'année 1928.

  Amis francophones regardez les photos plus haut et aussi les liens avec d'autres textes de ce blog .

 

 

  -Pour quoi ce cadeau est précieux?

  Quand tu racontes une histoire, une histoire vraie, tu es sûre de ce que tu as vécu (même si...) mais tu n'es jamais sûre de ce qu'on t'a raconté et qui se passait en des temps (assez récents pourtant) qui n'avait rien à voir avec les temps vécus par soi même, dans l'actualité ou dans le passé.

  A quoi ressemblait la Tortosa d'avant la Guerra inCivil ? d'avant la bataille de L'Ebre? Moi j'a connu l'Hostal des Cugat en ruineson surnommait mon grand'père L'Hostaler, je l'ai connu et je vous l'ai raconté (cf plus haut)

Ça sentait un passé de gens à l'aise , mais, comment était-il exactement? Mon exubérante imagination bâtissait à partir de murs de pierre, la pierre en question des carrières de la Cinta escaparate-073.jpg le celle-là même qui avait servi pour le panthéon des rois d'Espagne à l'Escurial.

  Maintenant ces récits de transmission orale s'appuye sur les pages d'un guide de 1928.

  Avec une erreur dans le nom de famille dans une des photos mais avec la perspective vers le Marché encore aujourd'hui. L'auberge était à deux pas du palais Oliver de Boteller, qui était l'Athénée association culturelle à l'époque  

 Palais que le franquisme tardif ou agonisant eut l'idée géniale de déplacervers une ruelle obscure de ce qu'on appelle aujourd'hui le "casque ancien" c'est à dire le quartier ancien comme si la rive de l'Ebre depuis le pont de l'Estat et le marché n'en faisait pas partie. Je reets pour le plaisir cette photo al-costat-del-RoserP1010808.jpg

  Le onde à l'envers! Ils s'entêtent à vouloir que la façade de la cathédrale donne sur l'Ebre, ils veulent démolir les maisons particulières qui figurent dejà dams les premières vues de Tortosa, en particulier une gravure de la guerre de 1640, ils restauront l'intérieur dpalais Oliver de Boteller dont heureusement ils avaient fait une  Maison de la Culture oublient qu'il n'avait jamais été là et que sa façade fortifiée dominait les rives du fleuve et se voyait de l'autre rive.

Jeunes filles qui croyez que Tortosa a toujours été ainsi avec un pilier de pont bombardé qui soutient un monument, monumentito de la plus belle facture mussolienne mais des années 70!

sachez que cette maison de la Culture avait des fonctionnaires mais elle était fermée au public jusqu'à l'avènement de la democratie.

Fernando trouve ici ma reconnaissance et mon affection. 


 


 

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19 septiembre 2010 7 19 /09 /septiembre /2010 22:29

Théos et  Athéos

 

  Cela m’a toujours étonné quand on me dit que les espagnols sont tous catholiques. Moi, dans ma famille je n’en ai connu aucun. Et dans mon enfance, autour de moi ceux qui allaient à la messe étaient présentés politiquement comme les partisans du régime mais jamais on ne me parlait de  la sincérité de leurs croyances ou de la possibilité qu’elles le fussent. C’est normal,  s’ils avaient été chrétiens ils n’auraient jamais permis ni supporté un tel carnage.

Avant la guerre ma grand’mère Cinta m’avait porté sur les fonds baptismaux en cachette de son fils, mon père, les Fornós ne s’en mêlèrent pas, mais ma mère disait toujours qu’elle ne l’aurait pas fait. En ce qui concerne mon frère il fallut le baptiser en âge scolaire pour qu’il puisse aller à l’école. C’était chez les Frères des écoles chrétiennes mais à l’école publique il en aurait été de même, sous Franco.

Je connais plus d’anecdotes de ma famille maternelle que des Cugat,parce que j’ai été élevée par elle. Quand les dimanches j’allais à l’Hostal, j’observais tout, comme quand on est reçu chez les autres. À la Muntanya (autrefois à Tortosa on appelait ainsi le terrain avec caroubiers ou/et oliviers avec une maisonnette pour le matériel agricole, où souvent ils passaient l’été) Pour la Muntanya n’était plus ça, elle était devenue résidence définitive car la guerre et les bombes nous avaient laissé sans maison en ville et sans argent pour les reconstruire.

Je sais des belles histoires de mes arrières grand’parents Fornós et des Tomás, ou pour mieux dire de mes arrières gran’mères, la grand’mère paternelle de ma mère, Carmen ou Dolors (?) Estorach, passait un jour Porte de l’Angel et elle et ses amies virent tomber d’un échafaudage un jeune maçon et ma bisaïeule dit :

            -Moi , je ne me marierai jamais avec un maçon, jamais.

Et non seulement elle se maria avec un maçon mais encore elle épousa le même qui, ce jour là, était tombé d’un troisième étage devant ses yeux, mon bisaïeul Antonio Fornós lo Rasquerà.

Parallèlement un jour ses amies dirent à mon arrière grand’mère Raimunda Sol qui était fille du métayer du Marqués de Bellet, à Mianes :

-         Munda as-tu vu comme il est beau garçon le nouveau berger qui est venu cette année avec ses chèvres ?

Et elle répond :

-          Celui-là est pour vous, il est trop jeune pour moi

Et c’est avec celui-là qu’elle se maria : mon aïeul José Tomás lo Pastor qui possédait cette Muntanya, ma Muntanya, pour garder ses chèvres et qui n’a pas voulu m'embrasser quand je suis née et je lui ai été présentée,

- non, ne l’approche pas,  elle va attraper ma vieillesse.

Pour celui-ci, le Yeyo Jusapet, je ne sais pas mais la famille de Raimunda, ces Sol là, ils étaient dejà athées  (vers 1870) depuis qu’un jour de Carême, le Marquis était venu chasser dans la propriété de Mianes avec un chanoine (ou l’évêque je ne me rappelle plus). Ayant chassé un lapin ils avaient demandé à la métayère, la mère de Raimunda, mon arrière-arrière-grand’mère de le cuisiner et comme elle faisait observer qu’on était en Carême et le lapin de la viande… Le chanoine (ou l’évêque)  avait pris le lapin et traçant un grand signe de croix sur lui, il avait dit "carpa  baptisatus est " et le tendant à mon arrière-arrière-grand’mère il dit : «tu peux me cuisiner cette carpe»

On m’a toujours raconté cette histoire comme vécue, de la même manière qu’on me racontait les aventures de mon grand’père  Antonio Fornós Estorach, le fils du Rasquerà et Rasquerà lui-même, à travers le monde à la fin du XIX siècle, voyageant comme compagnon de maître en maître perfectionant son métier de maçon*  

*paleta=albañil=maçon=  

Quand il finissait une maison il avait l’habitude de monter tout en haut de la cheminée et de faire une culbute, pieds en l’air mains appuyées sur les bords de la cheminée.  Je trouvais qu’il était le digne fils du Rasquerà qui était tombé de l’échafaudage aux pieds de ma bisaïeule.

Pendant mes études j’ai trouvé des récits similaires chez Erasme, La fontaine, Esope and Cº Il s’agissait du savoir populaire la tradition orale, que la societé actuelle a englouti en particulier avec la veillée devant la Télé, à la place l’assujetissement du peuple, l’illustration des croyances que l’on veut qu’il ait, histoires édifiantes de curé, d’anges et de médiums.     

 

 

Teos y Ateos

 

   Siempre me ha extrañado cuando dicen que los españoles son católicos.. Yo, en mi familia, nunca conocí a uno. Y en mi infancia, a mi alrededor, se presentaba a  los que iban a misa políticamente como los partidarios del régimen nunca me hablaron  de la sinceridad de sus creencias o de la posibilidad de que existiera tal sinceridad. Normal si hubieran sido cristianos no hubieran permitido ni soportado tal escabechina.                                                 

   Antes de la guerra,  mi abuela Cinta, me llevó a  bautizar a escondidas de su hijo, mi padre, los Fornós no objetaron  nada pero mi madre decía que ella no lo hubiera hecho, ¿el bautizo? o ¿a escondidas de mi padre?, en cuanto a mi hermano  lo tuvieron que bautizar en edad escolar para que pudiera ir a la escuela. Eran los Hermanos de las Escuelas Cristianas pero en la pública hubiera sido lo mismo bajo Franco.

   Conozco más anécdotas de mi familia materna que de los Cugat porque me crié con ella. Cuando los domingos iba al Hostal, lo observaba todo, como cuando vas de visita.  En la Muntanya  (antaño los tortosinos llamaban                                                                                                                                               así el trozo de terreno con algarrobos y olivos, no muy lejos de la ciudad con una casita para los aperos en la que, a menudo,  pasaban el verano) Para nosotros la Muntanya no era eso, se había vuelto residencia definitiva porque la guerra y las bombas nos habían dejado sin casa en la ciudad y sin medios para reedificarla.    

    Sé  bonitas historias de amor de mis bisabuelos Fornós y Tomás, o mejor dicho  de mis bisabuelas la abuela paterna de mi madre (Carmen o Dolors (?) Estorach) pasaba un día por la Porta de L'Angel y ella y sus amigas vieron caer del andamio a un joven albañil y mi bisabuela dijo

-Yo, casarme con un “paleta” nunca.-

 y no sólo con un paleta se casó, sino con el mismo que se había caído del tercer piso ante sus ojos: mi bisabuelo Antonio Fornós lo Rasquerà.

   Paralelamente a mi bisabuela Raimunda Sol que era hija del mitger del Marqués de Bellet en Mianes le dijeron sus amigas

-"Munda ¿has visto que buen mozo el nuevo pastor que ha venido con sus cabras este año? "-

  y ella respondió

           Ése para vosotras, para mí es demasiado joven "

 y con ése se casó: mi bisabuelo José Tomás lo Pastor el que poseía ésta, mi Muntanya, para guardar sus cabrasy que no quiso besarme  cuando nací y me presentaron a él:

-no, no la acerques podría pegarse la vejez

    El Yeyo Josapet no sé, pero la familia de Raimunda ya eran ateos desde que un día de Cuaresma  el Marqués había venido a su finca con el canónigo (o el obispo no sé) a cazar. Al cazar un conejo y habían pedido a la mitjera,  la madre de Raimunda, mi tatarabuela, que lo cocinara y como ésta observara que era Cuaresma y el conejo carne,   no se podía comer en cuaresma. El canónigo había cogido el conejo y haciendo el signo de la cruz había dicho " carpa  baptisatus est " y tendiéndolo a mi tatarabuela "ya puedes cocinarme esta carpa."

 A mí siempre me han contado esta anécdota como vivida, igual que me contaban todas las aventuras  de mi abuelo Antonio Fornós Estorach, el hijo del Rasquerà y Rasquerà él tambiénpor lo tanto,  por esos mundos de dios a fines del siglo XIX, viajando de maestro albañil a maestro albañilcomo compañero perfeccionando su oficio de*

paleta=albañil=maçon

aprendiendo de los diferentes maestros albañiles y cuando terminaba una casa,                                                                                                                                subido en lo alto de la chimenea,  hacía la voltereta,  pies en el aire y manos en los bordes de la chimenea. Digno hijo del  Rasquerà   que cayó del andamio a los pies de mi bisabuela.

   Durante mis estudios encontré narraciones similares en Erasmo, La Fontaine

Esopo and Cº lo que dio una respuesta a la interrogación que me acompañaba desde mi llegada a Francia ¿cómo podía ser que tuvieran las mismas vivencias?

Era el saber popular, la tradición oral, que se ha cargado la sociedad actual en particular con la velada ante la televisión, fuera el sentir particular, en su lugar la sujeción del pueblo a las creencias que se quiere que tenga, historias edificantes de curas de ángeles y médiums. 

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