10 octubre 2007
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Trois mois et demi, 76jours, loin de Paris; une éternité, j'étais en manque et pourtant ça n'a pas été 76 jours sans art ni expositions ni culture.
A Barcelone j'ai vu une magnifique exposition Nicolas de Staël à la Pedrera et surtout "Teatre sense Teatre" au Macba dont avait parlé magnifiquement Lunettes rouges lunettesrouges.blog.lemonde.fr/
j'ai montré Gaudi à une amie ce qui m'a permis de me promener une fois encore au parque Guell, la meilleure introduction à toute son oeuvre et ma preférée.
Dans le Delta je suis allée plusieurs fois à Tosses21 la cité des Loisirs d'Amposta dont je vous ai parlé à propos de Jaume Rocamora,
j'ai hanté les ateliers de mes amis Manolo Ripollès ici :
j'ai hanté les ateliers de mes amis Manolo Ripollès ici :
Federico Mauri, Rocamora encore, etc j'ai peint moi même.
J'ai assisté à plusieurs vernissages en prenant le temps de regarder les oeuvres, j'ai visité une exposition extraordinaire de l'atelier de restauration del'Escola d'Art de Tortosa elle s'intituait "com viviem" et je sens que j'aurais dû vous parler de tout ça, mais voilà je ne l'ai pas fait, pas le temps! L'aurais-je?...
courez-y
la splendeur persane du XVI et XVII siècles d'entrée les mosaïques: un jardin littéraire avec des belles hétaïres, une culture du vin, son cérémonial comportant des vases en bronze ou des
"aiguières" en céramique à la décoration splendide et fort bien commentée dans la première salle celle du XVIs. Pour quoi les commentateurs des oeuvres du XVIIs. dans la même exposition n'ont pas
lu ce qu'avaient écrit leurs collègues en début d'expo? mystère!En tout cas je sais maintenant que les ornements dans les plats et tapis correspondent à la même conception du Monde que celle de la littérature persane, au même symbolisme, qu'une série de petits nuages c'est le printemps, les arcades sans colonne: le ciel, que d'ailleurs les plats creux, par leur forme même, évoquent la voûte céleste.
Je vous parlerai peut être un autre jour des miniatures mais je ne vous dis rien, sinon courez-y, de l'idée géniale d'Armand de Boistesselin (voyez commentaire, elle n'est pas de lui mais du muséographe Adrien Gardère cependant sans lui elle n'existerait pas) qui vous transporte par magie dans un patio de la mosquée d'Ispahan.
Ah Paris!