Dans les rues et sur les murs de Paris
En sortant de chez moi, le matin j'aperçois à contrejour à l'entrée du passage une silhouettede profil branquant un appareil de photo, en géneral un très bon appareil-photo, sur le mur de droite quelquefois le mur de gauche y passe aussi .
Je continue à me promener dans le quartier et je rencontre ses soeurs et amies
Quelques jours se passent et je vois un employé de la ville qui s'affaire à les faire disparaître, pendant plutôt quelques heures les murs sont vierges, mais c'est rare qu'il le restent des jours...il y a un ballet, balai:
<Toi tu peins moi j'efface>
ou
<toi tu effaces, moi je peins>
une lutte inutile, qui amuse la promeneuse que je suis, contre la jeunesse créatrice, combat perdu d'avance par la Ville, ... d'ailleurs ce ne sont pas les murs propres que les touristes photographient et emportent aux quatre coins de la planète, mais la production des artistes des rues.
D'ailleurs il y en a un/une que j'ai découvert sur le mur, à l'entrée de mon passage et maintenant elle trône dans une galerieetet signe Miss.Tic
En las calles y las paredes de París
En las calles y las paredes de París
(cf más arriba mis fotos. cargarlas es lo que me ha desanimado varias veces de escribir este post)
Por la mañana al salir de casa, suelo ver una figura de perfil, a contraluz, en el arco de entrada de mi pasaje.
Enfoca su camara hacia la pared de la derecha, a veces también fotografía la de la izquierda.
Sigo paseándome por el barrio y encuentro a las hermanas y amigas de la chica de mi pasaje, brotan de la nada e iluminan las calles.
Pasan varios días y una mañana un empleado municipal se afana con su brocha intentando borrarlas. Durante algunas horas, raramente varios días las paredes aparecen impolutas... es como un ballet, ballet-escoba, es como un ballet, ballet-escoba, una lucha,inútil, contra la juventud creadora, que me hace sonreír
<tu pintas, yo borro>
o
<yo pinto, tu borras>
combate perdido por adelantado por la Ville (la administración municipal de París) De todas maneras no son las paredes vírgenes que los turistas fotografían y se llevan a todos los rincones del planeta sino la producción de los artistas de la calle.
Los marchands no se equivocan y conozco a una o uno (?) que firma Miss.Tic
( lo descubrí en la pared de mi pasaje y ahora triunfa en una galería.