El domingo 6 de mayo hubo dos elecciones en Europa, o si se quiere en dos países de la UE: Francia y Grecia y sus resultados nos plantean la doble alternativa en la que se debaten los que hablando de los políticos piensan que "todos son iguales" lo que se oye, o se oía, más que muy a menudo en España y también en Francia.
Podríamos creer que resultados tan diferentes se deben a la diferencia en la economía de ambos países. Es verdad que Grecia acumula a la falta de recursos un Estado incapaz un Estado incapaz por falta de estructuras elementales, por no tener no tiene ni catastro. .. Francia parte de los recursos de un país rico con industrias punta y un Estado estructurado desde antiguo(no sólo por Napoleon sino ya en el s.XVII por Luis XIV )
Pero Francia también se enfrenta a la crisís, al paro, a las deslocalizaciones (hasta Renault acaba de cerrar una fábrica aquí para abrir una en Marruecos), al pesimismo y a la falta de confianza en la política y los políticos. El paro de los jóvenes existe, no se eleva a la proporción del español y se cirscuncribe más en el extraradio = "les banlieues". Hace ya tiempo que la enseñanza sufre recortes sin sentido, que los médicos pueden tener visitas privadas en el mismo hospital público con secretarias, enfermeras y instrumentos del propio hospital (desde tiempos de Mitterand), que pagamos un euro por receta médica, que esperamos meses nuestro turno. Lo que pasa es que eso se hizo poco a poco y con más "sentido común", y explicaciones. Los jóvenes no invadieron los Campos Eliseos, la policía estaba mucho más cerca y siempre se ha presentado como "motines de banlieue" Lo que tiene la ventaja (sic)de fomentar el racismo.
Y si miráis los resultados de la primera vuelta observaréis que también en Francia hay un voto de extrema derecha como en Grecia (aunque Le Pen sobre todo la hija tome sus distancias con el nazismo) y este voto es también más fuerte que el de extrema izquierda. No todo son alfombas de flores" en la Francia de hoy en día. En ningún sitio, porque en España no hay una Marine Le Pen porque sus émulos están en el PP, disfrazados de corderos.
Casi estoy por pensar que el General de Gaulle tuvo razón instituyendo el voto a dos vueltas. ¡Yo que soy tan hóstil a la Vª República!
Se dice "en la primera vuelta se escoge en la segunda se elimina" Vamos a ver lo que pasará en las nuevas elecciones de Grecia, pero el hecho está ante nuestros ojos que a menudo no quieren verlo.
La extrema derecha vuelve en toda Europa y vuelve por las urnas, porque sus ideas se han banalizado, e impregnan la sociedad civil. En 2002 cuando en Francia cuando Le Pen (el padre)fue segundo eliminando al socialista Jospin de la segunda vuelta, todos fuimos a votar Chirac y el partido de Chirac cuidó mucho de no ser confundido con los lepenistas. Esta vez el presidente saliente Sarkozy lo prometió todo entre las dos vueltas para atraer el casi 18% de los votos que se había llevado le Front National : restablecer fronteras, hasta renegó de su propia acción política salvo de la expulsión de inmigrados.
¿Por qué no ganó ?
Primero : La suma UMP + Front National ni aun que votasen todos Sarkozy no llegaba a 50% del electorado. Le faltaban los votos del centro, los del MODEM de Bayrrou y justamente el centro no acepta los diálogos y políticas de exclusión de una parte de la ciudadanía. Sin contar que en el seno mismo de la UMP descediente del partido gaulliste el pasado de Resistencia al nazismo, el recuerdo del General , sigue vivo y no acepta la deriva ultra.
Segundo : porque una parte de los votantes de Marine Le Pen, son los antiguos votantes del Partido Comunista Francés en las grandes regiones industriales del Norte y del Este del país pauperizadas por la desaparición de la industria Carbón-Acero. Y en ellas jugó un reflejo de clase votaron a la izquierda socialdemocrata en la segunda vuelta.
Y así terminó el sueño de Sarkozy, lo tuvo una tarde o una noche en Madrid introducido por su segunda esposa Cécile en la intimidad del Aznar triunfante allá por el cambio de siglo. Soñó con unir a todas las derechas francesas desde los extremistas hasta el centro en un partido única a semejanza delPartido Popular de Fraga Iribarne en España y no ha podido unirlos porque el reflejo democrático de los franceses le ha vencido.
Ahora es Marine la que sueña en ello.
Elections en France et en Grèce
Le dimanche 6 mai il ya eu deux élections en Europe si vous préferez dans deux pays de l'Union Européenne : la France et la Grèce et leurs résultats nous montrent la double alternative devant laquelle se trouvent ceux qui pensent de la classe politique "tous se valent", ce qu'on entend très souvent aussi bien en Espagne qu'en France ou ailleurs.
Nous pourrions croire que des résultats aussi différents sont dûs à la différence de l'économie des deux pays.
C'est vrai que la Grèce accumule au manque de ressources, un État incapable par manque de structures élementaires pour ne pas avoir elle n'a même pas de cadastre. Et la France, en plus de ses ressources et son industrie de pointe, possède un État structuré depuis longtemps (pas seulement par Napoleon mais encore par Louis XIV )
Cependant en France ausi on affronte la crise, le chômage, les délocalisations, (même Renault vient de fermer une usine ici pour en ouvrir une au Maroc, où en plus de la maindoeuvre bon marché le roi lui offrait des possibilités enrichissantes), le pessimisme, et le manque de confiance en la politique et les politiques. Le chomage des jeunes existe, il n'est pas aussi élevé qu'en Espagne et il est cirsconcrit aux banlieues, il y a longtemps que l'enseignement subit des reformes sans aucun sens, que les médecins peuvent avoir une clientèle privée dans l'hôpital public se servant du personnel et des instrument de l'hôpital payés par les deniers publics (depuis les temps de Mitterand), que nous payons un euro par ordonnance. Seulement ça s'est fait peu à peu avec "bon sens" en tout cas sans cynisme. Les jeunes n'ont jamais envahi les Champs Elysées, la police était bien plus proche et cela a toujours été présenté comme "revolte des banlieues" ce qui a comme avantage (sic) de fomenter le racisme.
Et si vous regardez les résultats du premier tour vous verrez qu'en France aussi il ya un vote d'extrême droite comme en Grèce -bien que la fille Le Pen prenne ses distances avec le nazisme- et ce vote est plus important que le vote d'extrême gauche. Tout n'est pas un tapis de roses dans la France d'aujourd'hui. Ça ne l'est nulle part car en Espagne il n'y a pas une Marine Le Pen simplement parce que ses émules sont au sein du PP deguisés en agneaux.
J'ai été sur le point de me dire que le géneral De Gaulle a eu une bonne idée en instituant le vote à deux tours . Moi, qui suis si hostile à la Vº République!
Ici on dit "au premier tour on choisit au deuxième on élimine." Nous verrons quel seront les résultats des nouvelles élections en Grèce... Mais le fait est là devant nos yeux qui ne veulent pas le voir.
L'extrême droite revient dans toute l'Europe et elle reapparaît par le pouvoir des urnes, parce que ses idées se sont banalisées et imprègnent la societé. En 2002 lorsque Le Pen (le père) a éliminé Jospin nous sommes tous allés voter Chirac et le parti de Chirac s'est bien gardé d'être confondu avec les lepenistes. Cette fois-ci le président sortant, Sarkozy, a tout promis entre les deux tours pour attirer le vote des presque 18% d'électeurs du Front National: il allait même rétablir les frontières etc, etc.... il a même renié sa propre action politique sauf bien entendu l'expulsion d'émigrés.
Pour quoi il n'a pas gagné?
Premier point : La somme UMP+Front National, même si tous à l'unisson avaient voté Sarkozy, n'atteint pas les 50% Il lui manquaient les voix du MODEM de Bayrrou et justement le centre n'accepte les politiques d'exclusion d'une partie de la societé et Bayrrou personnellement a annoncéqu'il voterait Hollande. Sans compter qu'au sein même de l'UMP venant de l'ancien parti gaulliste, la Résistance est une tradition, le souvenir du Général reste vivant et n'accepte pas la dérive extremiste.
Deuxième point : parce qu'une partie des votants de Marine, dans les grandes régions industrielles du Nord et de l'Est du pays devastées par la disparition du couple Charbon Acier, sont des anciens votants du Parti Communiste. Et au deuxième tour a joué un reflexe de classe ils ont voté pour la gauche, la socialdémocratie, au deuxième tour.
Ainsi finit l'ère Sarkozy. Il fit un rêve, un soir ou une nuit à Madrid où il fut introduit, par sa deuxième épouse, Cécile dans l'intimité d'Aznar, aux alentours du changement de siècle. Il rêva d'unir toute la droite française depuis les extremistes jusqu'au Centre dans un parti unique l'UMP à l'instar du Partido Popular de Fraga Iribarne en Espagne. Il n'a pas pu faire cette union parce que l'instinct democratique des français l'a vaincu.
Maintenant c'est Marine qui en rêve!